Utilisateur:David Prince/Brouillon

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LE PÉTROLE DANS LE MONDE[modifier | modifier le code]

QUEL AVENIR POUR DEMAIN ?[modifier | modifier le code]

     Résultat d’une lente et longue formation de sédiments au fond des océans, dans les mers et dans les déserts, l’or noir est la principale source d’énergie dans le monde. À partir du pétrole on peut obtenir des dérivés tels que le kérosène, le gasoil, de l’essence ou encore du mazout utilisés respectivement pour les avions, les véhicules ou autres engins. Les réserves mondiales de pétrole sont considérables mais épuisables. Et pour combien d’années encore?

Pourtant, y a-t-il une possibilité de substituer le pétrole par une énergie moins polluante et moins coûteuse? Pour certains scientifiques et économistes, le pétrole génère certes des devises considérables et engendre quelquefois des conflits. Pour d’autres, l’or noir qui est une énergie non renouvelable pourrait occasionner de sérieux dommages au plan économique en cas d’épuisement des réserves.

     Le pétrole est présent sur tous les continents. La qualité ainsi que la production sont aussi importantes que toutes les autres énergies du monde. Nous analyserons essentiellement la situation des pays membres de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (O.P.E.P.)qui compte onze membres aujourd’hui. Le pétrole qui a de longues années devant lui  fait encore bien des heureux. Les prospections et les forages s’intensifient et sont coûteux. À combien se chiffrent les réserves ainsi que la production mondiales ?

L’organisme, dont le siège est à Vienne, en Autriche depuis le 1er septembre 1965, regroupe depuis 1960 les principaux pays exportateurs de pétrole afin d’appliquer une politique tarifaire commune. Par ordre chronologique, elle compte à son actif : l’Arabie Saoudite, l’Irak, l’Iran, le Koweït, le Venezuela comme membres fondateurs; le Qatar, l’Indonésie, la Libye, la Fédération des Émirats arabes Unis, l’Algérie et le Nigeria. L’Équateur n’en fait plus partie depuis décembre 1992. Le Gabon annonce son départ de l’O.P.E.P. le 27 décembre 1994 mais se retire véritablement qu'en 1996. L’or noir nécessite d’importants investissements de capitaux et de matériels. La production, la gestion et le prix du baril sont fixés par l’O.P.E.P.

     En effet, les pays membres ont des réserves de pétrole et de gaz naturel pour neuf ou dix décennies. La production est énorme et les réserves mondiales sont en nette progression avec la découverte de nouvelles zones pétrolifères.
     Tout d’abord, la zone du Moyen–Orient est particulièrement intéressante avec l'Arabie Saoudite qui représente à elle seule 29% des réserves mondiales. Les Émirats arabes unis situés dans le golfe Persique est un état issu de la réunion de sept (7) émirats en 1971 : Abu Dhabi, Dubaï, Chardja, Adjman, Umm  al–Qaywayn, Fudjayra et Ra’s  al–Khaymah. Pour une superficie de 83 600 km², 1 850 000 habitants et pour capitale Abu Dhabi, la Fédération des Émirats arabes unis devint une des principales zones pétrolifères du monde dans les années 1960. Elle représente 11% des réserves mondiales et la production, estimée à 100 millions de tonnes par an, est concentrée à Abu Dhabi qui dispose aussi de la 4ème réserve de gaz naturel du monde, à Dubaï et Chardja.
     De même l’Irak recèle d’importantes réserves en pétrole estimées à 13,1% des réserves mondiales. Pour 435 000 km² de superficie et 17 millions d’habitants, le pays connaît une croissance démographique de 3,7% par an. Il est également l’un des pays les mieux pourvus en ressources naturelles : terres arables et ressources en eau. Depuis l’envahissement du Koweït par l’Irak en 1990 et 2003, le pétrole iraquien est en ballottage.

À ses côtés, l’Iran est aussi l’un des pays les plus nantis en ressources du sous–sol qui représentent la grande richesse du pays : 14,8% des réserves mondiales de pétrole, 12% des réserves de gaz; en outre : charbon, fer, cuivre et plomb.

     En ce qui concerne l’économie koweïtienne, le pétrole en est la principale richesse depuis 1946. Le pétrole représente environ 10,9% des réserves mondiales, et du gaz qui a suscité une filière complète d’industries de transformation.
     Enfin, la Libye produit à hauteur de 75 millions de tonnes en 1991, 36 milliards de barils de réserves pétrolières à la fin 2003, soit 4% des réserves mondiales. La part du gaz naturel est de 12 milliards de tonnes et de 1 300 000 m³ de réserves. Leur production stagnait à cause de l’embargo interdisant tout recours à la technologie américaine. L’industrie est principalement constituée par les raffineries, le secteur pétrochimique (complexe de Marsa El–Brega et de Ras Lanouf), des unités de polyéthylène et d’éthylène. Le produit national brut de la Libye est estimé à 23 milliards de dollars (1993), un produit national brut par habitant de 5 300 dollars américains (1993).
     Or, le pétrole a connu ou connaît encore des booms comme ce fut le cas dans les décennies 1980–1990  et 1990–2000 où d’importantes zones pétrolifères ont été découvertes en Afrique et au Moyen–Orient (Guinée–Équatoriale, Koweït, Arabie Saoudite). L’Europe n’est pas en reste puisque de nouveaux puits offshore ont été découverts dans la Mer du Nord et  dans la Mer Caspienne.
      Il y a quelques années de cela, la crise pétrolière de 1979, engendrée par les prémices du conflit armé Irano-Iraquien de 1977 (qui débuta le 22 septembre 1980 et pris fin le 20 août 1988, soit 7 ans 10 mois et 29 jours), avait sérieusement endommagé le tableau économique mondial. Les pays moins nantis en hydrocarbures commençaient à vendre leur pétrole en termes de l’échange sur le marché mondial.
      En effet, le pétrole nécessite du matériel de haute technologie et  engloutit des frais importants. Pour le transport, l’or noir est acheminé vers les ports soit par des tankers soit par voie ferrée. Son acheminement peut être entravé par des accidents. En décembre 1999, le naufrage du pétrolier Erika au large de la Bretagne (France) a causé une catastrophe écologique qui a été jugulée par l’installation de filets de sécurité pour stopper la progression des nappes pétrolifères sur les côtes et ainsi éviter la contamination des oiseaux et autres animaux marins.
      De plus, le pétrole occasionne aussi des pollutions non seulement atmosphériques mais aussi fluviales et terrestres. Dans certains pays industrialisés tels que les États–Unis, la Grande–Bretagne, le Japon et la France, les industries manufacturières consomment du pétrole et ses dérivés à grande échelle pour la production tous azimuts. Le rejet des gaz dans l’atmosphère cause de sérieux dommages dans la couche d’ozone.

Certaines nations industrialisées, en l’occurrence les États–Unis, le Japon, consomment tellement d’énergie que la planète risquerait de se retrouver dans une crise énergétique chronique. Quelquefois, les combustibles sont absents faute de livraison ou de production. Ce qui peut entraîner une hausse des prix du carburant. Et le prix du baril de pétrole qui oscille entre 30$ et 45$ le litre peut également évoluer selon la production dans certaines régions exportatrices. Plus encore, lorsque son prix évolue, une hausse et une baisse des prix des produits de consommation, telles que les denrées de première nécessité, se font ressentir chez le consommateur. De même, les produits de luxe, telles que les automobiles, les supports du son et de l’image, subissent une modification au niveau du prix. Si le prix des hydrocarbures augmente il y a risque de crise pour ceux qui en sont dépendants. L’hypothèse serait de baisser les prix, augmenter la production, réduire les frais de prospection pour vendre plus.

      Bien que l’or noir soit une énergie bon marché, il favorise le développement des régions productrices de pétrole, de leurs acheteurs et des multinationales qui sont à l’origine d’une véritable manne financière; la production et la vente sont gérées par l’O.P.E.P. et nécessitent  des cotisations annuelles de 2 millions de dollars américains. Pour les pays moins nantis, ces cotisations sont lourdes et sont  cause de départ comme ce fut le cas pour l’Équateur et le Gabon.

La zone du Moyen–Orient recèle d’importantes réserves mondiales de gaz naturel et de pétrole. Ce qui suscite un réel engouement pour les pays riches et ceux de l’organisme. L’Arabie Saoudite, l’Iran, l’Irak, les Émirats arabes unis et le Koweït représentent à eux seuls 64% des réserves mondiales de pétrole. Il génère des dividendes alléchants; un chapelet de malversations financières, de fausses factures minent aussi le fonctionnement des firmes pour son exploitation. L’or noir attire de nombreux bailleurs de fonds qui ne lésinent pas sur les carnets de chèque pour remplir les caisses et satisfaire les magnats dans ce secteur aux nombreux intérêts. Sera–t–il cédé au détriment d’autres énergies? L’énergie solaire, l’énergie éolienne ou encore le puissant nucléaire vont–il le succéder valablement dans les années futures? Nous sommes au 21ème siècle et nous espérons sur des énergies renouvelables et bon marché. Pour l’instant, monsieur pétrole est notre chauffeur sur le plan énergétique.

Le pétrole en chiffres et en images[modifier | modifier le code]

Pays Exportateurs de Pétrole (O.P.E.P.) Réserves mondiales de pétrole Réserves mondiales de gaz naturel Situation géographique
Arabie Saoudite 29,7% n.c. Moyen – orient (Asie)
Iran 14,8% 12% Moyen – orient (Asie)
Irak 13,1% n.c. Moyen – orient (Asie)
Emirats arabes unis 11% 4ème  rang mondial Moyen – orient (Asie)
Koweït 10,9% n.c. Moyen – orient (Asie)
Venezuela 8,8% n.c. Amérique du Sud
Libye 4% 1 300 000 m³ Grand Maghreb

(Afrique du Nord-Ouest)

Nigéria 3,8% n.c. Afrique de l'Ouest
Qatar 1,7% n.c. Moyen – orient (Asie)
Algérie 1,2% n.c. Maghreb

(Afrique du Nord-Ouest)

Indonésie 0,5% n.c. Asie du Sud-Est


(sources : Jeune Afrique,  Internet, FMI, ONU pour l’année 2005)